Le 3 mars 2022
En plein Papy-boom (2006-2025) qui entraîne un départ massif d’experts en retraite et au sommet de la révolution digitale, l’enjeu de capitaliser la connaissance, à tous les étages de l’entreprise, est un levier vital d’agilité mais aussi, simplement, de maintien du savoir-faire.
Au-delà de cette exigence de capitalisation, il faut garantir l’accessibilité de ce savoir pour tous, au bon format et immédiatement. C’est là qu’entre en action votre chatbot expert. Dopé à l’intelligence artificielle et ayant accès à toutes les connaissances de l’entreprise, il devient le meilleur canal de collecte et distribution du savoir, générant ainsi également d’importants gains d’efficacité opérationnelle.
Au sein de chaque entreprise, une quantité impressionnante d’informations, de compétences, de savoir-faire, de processus sont totalement inconnus car non ou mal documentés. Ces expertises diffuses, indispensables au bon fonctionnement quotidien de l’entreprise, nécessitent souvent de nombreuses recherches ou appels pour être mises à disposition… jusqu’au jour où l’expert quitte la société, et son savoir-faire avec lui.
Les informations qui sont documentées sont souvent stockées dans des Intranets, bases de connaissances sous Sharepoint ou autres outils de Knowledge management réservés aux experts et dont la forme ou l’exhaustivité rendent le contenu indigeste pour l’utilisateur final cherchant une information précise… et en termes intelligibles.
Il y a donc deux difficultés à dépasser pour une bonne capitalisation et diffusion du savoir :
Capitaliser la connaissance de vos experts tout en la rendant digeste pour les utilisateurs n’est pas une mince affaire. En effet, il s’agit non seulement de libérer le temps nécessaire auprès desdits experts, ce qui est souvent un véritable défi… mais il faut en plus que ces derniers sachent formaliser leur savoir de façon synthétique et intelligible, sans pour autant compromettre l’exactitude ou l’exhaustivité de ces connaissances.
Ces deux objectifs semblent souvent hors de portée, soit par manque de bande passante pour documenter leur savoir, soit par difficulté de “comment” bien documenter ce dernier.
La mise en place d’un Chatbot expert est un projet qui structure cette démarche de façon très concrète et efficace car elle va forcer l’équipe des experts et leur animateur, le bot master, à différencier les différents types de savoir et leur meilleur support de capitalisation.
La démarche projet chatbot va aussi aider à se poser une question essentielle : quelles sont les connaissances, en particulier et en priorité, que l’entreprise a intérêt à capitaliser et à rendre partageable pour le plus grand nombre ?
La réponse à cette question va permettre de lotir le travail de capitalisation, en priorisant les contenus les plus utiles et les plus régulièrement demandés… et ceux dont le manque de disponibilité génère le plus de perte d’efficacité au travail et dans l’organisation.
En résumé, ce travail de cartographie et recensement d’expertises utiles, induit par le projet chatbot, force l’entreprise à se poser de nombreuses questions essentielles dont les bénéfices durables vont bien au-delà de l’usage qui en sera fait dans le cadre du chatbot lui-même.
Cette connaissance, fraîchement cartographiée et formalisée pour être partagée avec tous, est donc rendue disponible via un chatbot expert, véritable assistant virtuel des salariés. Il connaît désormais de nombreuses procédures, stockées directement dans ses propres bases de connaissances ou à défaut, connaît leur emplacement dans les espaces de partage de l’entreprise. Il va pouvoir aider tout salarié à obtenir des réponses immédiates, simples et expertes à ses demandes d’information ou d’assistance.
Pour bien réaliser sa mission, le chatbot doit lui-même disposer de nombreuses capacités :
La gestion, la capitalisation et surtout la “consommation” de la connaissance dans l’entreprise s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue. Un chatbot est un outil vivant qui apprend et évolue, et les nombreux KPIs (indicateurs) qu’il propose permettent de mesurer sa performance et celle de l’entreprise pour la gestion et la diffusion du savoir.