Quand le numérique favorise la relocalisation et l’inclusion

Quelle est la raison d’être de Résilience ?

Résilience a été fondée à Roubaix en 2020, en pleine crise sanitaire. Ce projet est né pour répondre à la demande de masques, face à la pénurie du Printemps 2020. Nous avons fédéré un réseau d’ateliers partenaires dans toute la France : des PME du textile, mais surtout des entreprises d’insertion et des entreprises adaptées. Grâce à ce vaste réseau sur tout le territoire français, nous avons réussi à produire 20 millions de masques en 2020. Ensuite, nous avons développé notre propre marque, Low Impact, une marque label, pour mettre en avant notre démarche Locale – Sociale – Durable, qui sont nos 3 piliers fondateurs chez Résilience.

Pour démarrer, nous avons lancé une gamme de Tshirts. Par la suite, nous souhaitons nous diversifier et proposer d’autres produits.

Quels sont les enjeux RSE de Résilience ?

La démarche RSE est au fondement du projet de Résilience, nous avons construit notre projet autour de 3 piliers fondateurs :

Le local : nous essayons de créer des produits le plus local possible. Par exemple, pour produire nos t-shirts, nous utilisons du coton grec. Nos t-shirts parcourent une distance de 5000 kms, au lieu de 60 000 kms pour un t-shirt classique. De plus, notre démarche s’inscrit par essence dans un projet de relocalisation.

Le durable : Tout est acheminé en train, nous essayons d’avoir le minimum d’impact écologique.

Le social : notre objectif est de créer un maximum d’emplois localement, avec nos ateliers d’insertion et nos entreprises adaptées. Notre volonté est de relocaliser l’industrie textile en France, en utilisant les valeurs de l’Economie Sociale et Solidaire. Nous accompagnons des personnes qui sont en réinsertion professionnelle, qui n’avaient pas d’emploi depuis un certain temps. Nous les formons aux métiers du textile, et nous leur permettons de réintégrer un parcours professionnel. A terme, ces personnes pourront sortir des ateliers textiles pour faire une autre formation dans un domaine qui leur plait, ou pour aller travailler dans d’autres secteurs.

Comment le numérique accompagne cette démarche de relocalisation et d’inclusion ?

Pour Résilience, le numérique est très important. Nos piliers sont en réalité Local, Social, Durable et Digital. Le digital fait partie intégrante de notre stratégie RSE parce que nous sommes obligés d’avoir de l’innovation technologique pour créer une entreprise pérenne. Cela passe notamment par notre organisation qui est très particulière, avec tous nos ateliers partenaires répartis dans toute la France. Il y a beaucoup d’échange d’informations, des problématiques de qualité, de partage de documents.

Nous travaillons avec Visiativ sur une plateforme – nommée Connect – qui a pour objectif de centraliser toutes les informations en un seul endroit. Cela nous permettra de gagner du temps, d’être plus efficace dans nos échanges, de répondre plus rapidement aux commandes de nos clients qui peuvent être des grandes marques, et pour être également plus efficace dans notre propre production. Nous investissons également dans de la technologie pour des outils de prototypage numérique et de découpe, afin d’être capable de répondre à des grosses commandes de manière très rapide.

Le numérique nous permet d’être plus performant et d’avoir des ambitions plus importantes : il faut trouver l’équilibre entre la création d’emplois et l’automatisation de certaines tâches. La création d’emplois reste notre priorité, mais sur le long terme, l’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas être compétitif sans digital. Le numérique est une partie intégrante de notre projet d’entreprise puisqu’il favorise la relocalisation et l’inclusion.